Depuis les confinements provoqués par le Covid-19, la tendance est au télétravail. En parallèle, l’État français ne cesse d’encourager les travailleurs indépendants à légaliser leur structure, et à adopter le régime de l’auto-entreprise. De quoi s’agit-il vraiment ? Comment y parvenir ? Voici quelques éléments de réponse qui pourront éclairer les futurs micro-entrepreneurs :
Micro-entreprise : contexte, définition et raison d’être
Le statut d’auto-entrepreneur ou de micro-entrepreneur est en vogue ces 5 dernières années. Cette tendance est notamment due à la simplification des démarches pour la création d’entreprise voulue par l’État.
De plus, l’auto-entrepreneuriat connaît un boom sans précédent avec le développement du commerce en ligne. Comme il a été évoqué précédemment, la micro-entreprise est une aubaine pour les entrepreneurs, étant donné que sa création ne nécessite que peu de paperasses, et n’engage pas de sommes conséquentes. En gros, c’est la version simplifiée d’une entreprise individuelle.
Conditions lors de la création
Avant de créer votre micro-entreprise, il faut d’abord remplir quelques conditions comme : être une personne physique, avoir une activité libérale ou artisanale, etc. Pour être considéré en tant que telle, la structure doit avoir moins de dix salariés, et le chiffre d’affaires annuel ne pourra pas dépasser les deux millions d’euros.
La déclaration de votre activité peut aussi se faire en ligne. Pour cela, vous devez remplir le formulaire officiel P0 micro-entrepreneur, et envoyer une copie de votre pièce d’identité. N’oubliez pas que vous devez être inscrit au RM (Registre des Métiers) si vous exercez une profession artisanale, au RCS (Registre du Commerce des Sociétés), si vous travaillez en tant que commerçant.
Avantages de la micro-entreprise
La loi autorise le micro-entrepreneur à cumuler ses revenus provenant de son entreprise avec ceux d’autres activités. Concernant la fiscalité, la micro-entreprise n’est pas redevable de la TVA, à condition que son chiffre d’affaires ne dépasse pas le plafond autorisé : c’est un atout indéniable pour pouvoir évoluer dans un marché concurrentiel.
Enfin, la micro-entreprise peut évoluer sereinement et rapidement, dans la mesure où elle bénéficie de certaines allocations et de financements via des microcrédits.